CASTEU RIMAT, L’ancienne résidence des Marquis de La Martre.

la martre0001 Château-Rimat (carte postale de 1959).                       La bâtisse de Château Rimat a été restaurée il y quelques années et est actuellement occupée par une congrégation religieuse, pour retrouver l'histoire de ce beau bâtiment de notre commune qui surplombe l'Artuby nous publions l'article paru dans la revue Azur de France daté du 28 janvier 1939. "Au cours de l'année 1938, un événement considérable s'est produit dans la petite commune montagneuse de La Martre: le Château Rimat, cette grande et antique bâtisse aujourd'hui en partie délabrée qui s'élève à mi-côte de Peù-Mouort, au bord de la plaine du Plan-d'Anelle, près du col de Châteauvieux, est devenu propriété du diocèse de Fréjus. L'intention de l'Autorité ecclésiastique est, dit-on, de faire aménager cet immeuble pour y installer en colonie de vacances les jeunes abbés du grand séminaire. Faute de documents, il est difficile de retrouver la date précise de la construction de cette grande maison sans style ayant plutôt l'apparence d'une ferme que d'un château. Le premier cadastre communal, établi à La Martre vers la fin du XVIme siècle note à l'emplacement occupé par cet immeuble une grange, appelée Grango Rimado (grange brûlée). Cette dénomination de grango rimado, comme celle de Fremo Mouorto, de Thouron, de Ferage, etc... se retrouve un peu partout en Provence sur les cadastres. Il paraît difficile d'en identifier le sens exact. Pour ce qui concerne Castéu Rimat, tout porte à croire que cette habitation seigneuriale fut construite au quartier de Grango Rimado par les Forbin-La Barben, lorsque, après la destruction du Castellas_le château-fort de La Martre_ par les troupes de Hubert de Vins en 1579, ils achetèrent à Antoine de Castellane-Salerne le fief de La Martre, dont le quartier de Taulane venait d'être démenbré au profit de Guilhen Lille, gentihomme Grassois. Après les Forbin, la seigneurie de La Martre et son château passèrent aux du Luc de Vintimille, puis aux d'Isnard de Grasse et enfin aux Pellicot de Seillans, qui vers 1900, vendirent les terres et la maison à leur fermier, Eugène Lambert." "<notre Montagne", Grasse (A.M.), le 28 janvier 1939    

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